Description
Chaque année, des milliers de personnes découvrent le Briançonnais. Sans le savoir, ils côtoient ou croisent de curieux « ruisselets ». Il ne s’agit pas de systèmes d’évacuation des eaux usées mais de ramifications de canaux d’irrigation.
Dans le « Grand Briançonnais » qui s’étire de Briançon à St Véran, on ne compte pas moins de 350 « canaux porteurs », soit un maillage de plusieurs centaines de km, si l’on prend en compte leurs ramifications. Ils sont présents partout, y compris dans les zones les plus urbanisées.
Les canaux les plus importants ont été creusés au 14e siècle et ils ont survécu grâce au travail méthodique et obstiné des associations de bénévoles (les Associations Syndicales Autorisées ou ASA) qui les gèrent depuis le Moyen-Âge. Ils constituent ainsi un « patrimoine vivant », rare en Europe. C’est pourquoi ils suscitent l’intérêt des chercheurs et des instances culturelles.
Dans les années 1980, ils ont connu une série d’abandons, vite oubliés quand on a découvert qu’ils assuraient des fonctions écologiques majeures telles que la recharge des nappes phréatiques et le drainage des versants, sans omettre un coût du m3 d’eau très concurrentiel !
Aujourd’hui, ces canaux « à ciel ouvert » sont menacés par la recherche d’un allègement des taches des bénévoles des ASA, conduisant à un « mise sous tuyau » de portions de plus en plus importantes.
C’est pourquoi la Société Géologique et Minière du Briançonnais qui s’est investie depuis 30 ans sur ce sujet, a jugé utile de diffuser une information sur ce sujet, en rédigeant un document permettant de disposer :
* d’une liste de ressources documentaires sur les canaux du Briançonnais
* d’une liste de sites sélectionnés selon des critères précis
Pour plus de détails, ce document renvoie au site de l’association (sgmb.fr) qui autorise de nombreux téléchargements gratuits.
