La leçon d’Aristote : sur l’alpinisme et l’escalade

18,00

L’escalade est aujourd’hui une activité qui a quitté la confidentialité qu’elle avait avant les années quatre-vingt. Les salles d’escalade se multiplient dans le monde entier, elle entre massivement à l’école, elle a ses revues spécialisées, on en parle pour les Jeux Olympiques. D’une technique de l’alpinisme, elle est devenue une activité nouvelle, avec ses lieux de pratique, ses règles, son vocabulaire, son matériel, ses champions. Cette évolution est le résultat d’une transformation du terrain de jeu. En équipant les falaises pour permettre la chute sans risque mortel (et par conséquent le progrès technique), l’escalade s’est différenciée de l’alpinisme où la chute reste proscrite. C’est la thèse défendue dans ce livre : l’escalade s’est développée sous sa forme actuelle en éliminant objectivement le rapport à la mort qui est la caractéristique de l’alpinisme. Il propose ensuite d’en tirer les conséquences quant aux évolutions de ces deux activités dans le contexte de la marchandisation croissante d’activités de plus en plus nombreuses. Le fait que l’alpinisme et l’escalade obéissent maintenant à des logiques de développement différentes ne veut pas dire qu’elles sont sans liens, ni que l’une est plus noble que l’autre, mais ces logiques induisent des contraintes sur les marchés spécifiques qui les formatent. Contraintes qu’il est nécessaire d’analyser pour comprendre les évolutions en cours.

Description

L’escalade est aujourd’hui une activité qui a quitté la confidentialité qu’elle avait avant les années quatre-vingt. Les salles d’escalade se multiplient dans le monde entier, elle entre massivement à l’école, elle a ses revues spécialisées, on en parle pour les Jeux Olympiques. D’une technique de l’alpinisme, elle est devenue une activité nouvelle, avec ses lieux de pratique, ses règles, son vocabulaire, son matériel, ses champions. Cette évolution est le résultat d’une transformation du terrain de jeu. En équipant les falaises pour permettre la chute sans risque mortel (et par conséquent le progrès technique), l’escalade s’est différenciée de l’alpinisme où la chute reste proscrite. C’est la thèse défendue dans ce livre : l’escalade s’est développée sous sa forme actuelle en éliminant objectivement le rapport à la mort qui est la caractéristique de l’alpinisme. Il propose ensuite d’en tirer les conséquences quant aux évolutions de ces deux activités dans le contexte de la marchandisation croissante d’activités de plus en plus nombreuses. Le fait que l’alpinisme et l’escalade obéissent maintenant à des logiques de développement différentes ne veut pas dire qu’elles sont sans liens, ni que l’une est plus noble que l’autre, mais ces logiques induisent des contraintes sur les marchés spécifiques qui les formatent. Contraintes qu’il est nécessaire d’analyser pour comprendre les évolutions en cours.
Sur l’auteur :
Gilles Rotillon pratique l’alpinisme et l’escalade depuis plus de cinquante ans. Membre actif de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT), il a aussi participé aux comités de direction de la FFM, de la FFE (dont il a été un des co-fondateurs) puis de la FFME dont il fut le premier président du comité sportif escalade. Il est par ailleurs professeur émérite en sciences économiques à l’Université de Paris Ouest Nanterre la Défense et c’est à partir de cette double expérience de pratiquant acharné et d’économiste professionnel qu’il propose une réflexion originale sur ces activités qui ont marqué sa vie.

Informations produit

Auteur(s)

Gilles Rotillon

Nombre de pages

180

Finition

Dos carré collé

N°ISBN

978-2-36142-091-8

Format (cm)

16x23

Poids (g)

0.312