Description
« Comme les fabulistes Esope, La Fontaine ou Florian l’ont fait avant lui, Duino utilise la fable et le monde animal pour dire ses colères, ses déceptions, son refus de l’injustice ou du mépris… et son amour de l’espèce humaine. Le monde animal, il le connaît bien pour l’avoir longuement observé et mis en scène dans ses chansons, qu’il s’agisse de la hulotte, de la cigale, du renard ou autre léporidé. Et pour le décor, il ne s’éloigne pas des Eaux de Marthe, des murs de Montmajour ou de la tour de Constance. Le fenouil, le thym, la lavande ou l’olivier nous disent que nous sommes en Provence comme sont provençaux les mots agasse, esquinade, fioupélan ou gabian qui chantent dans ses vers.
Mais ne nous y trompons pas : ces fabulettes, si marquées par l’environnement du poète qu’elles peuvent l’être ont une dimension universelle incontestable…
Cette universalité, elle est aussi affirmée dans les illustrations de Gatou qui accompagnent les fabulettes (comme elles illustraient les chansons de Jean Duino) suggestives et précises à la fois. C’est vrai : « Elle a tout dans sa palette, Gatou ».